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Egoïne, est sur le chemin de l’acceptation, de la guérison. Elle ose déposer ces quelques mots, aujourd’hui, car elle sait que s’exprimer grâce aux mots, permet d’éviter de laisser s’imprimer nos maux dans notre corps. 

Sandrine : « Egoïne, je tiens à t’exprimer toute ma gratitude. A présent, toi et moi, nous réussissons à créer un espace de discussions intimes, respectueux de chacune. Je trouve cela fabuleux. Oser te dévoiler à moi, dépourvue de colère, est le plus beau des cadeaux que je puisse recevoir. Tu es prête à partager une nouvelle saisissante aujourd’hui, tu veux me parler de ton « Coming Out » si je peux appeler cela ainsi. Tu as osé dire qui tu es vraiment à tes parents, c’est cela ? »

 

Egoïne : « Oui, c’est juste. 

Je suis celle qui est allée voir ses parents hier, parce que je me sentais obligée de le faire. 

Je suis celle qui est agacée, je suis agacée par ceux qui m’ont élevée. Je suis celle qui doit s’occuper de ses parents. Je trouve cela très injuste, car très régulièrement, je me suis sentie si seule, tellement seule. Se sont-ils occupés de moi ? Où étaient-ils après que j’ai vécu des violences sexuelles étant enfant ? Où étaient-ils quand je vivais la nuit noire de l’âme ?

Je suis celle qui réussissait tellement bien à cacher ses émotions, ses peurs, ses souffrances, que ses parents ont oublié de l’accompagner à faire le deuil de sa marraine chérie. Je suis celle qui s’insurge. Comment ont-ils fait pour ignorer que j’étais si sensible, une véritable éponge émotionnelle. 

Je suis celle qui s’est rendue intouchable. Intouchable par ses parents. Je suis celle qui s’est exclue, qui s’est renfermée, qui est devenue pédante. 

J’étais tellement mal dans ma peau. Ma peau, ce rempart sacré entre moi et les autres avait été dévasté, blessé. Pour éviter de nouveaux assauts, je suis celle qui a recouvert sa peau d’acné, d’eczéma, pour s’enlaidir et se permettre d’éviter de plaire au sexe opposé et de subir de nouvelles offensives. 

J’avais un jeu favori étant enfant, celui de me confondre avec un meuble…Je faisais ça pour savoir si mes parents s’apercevraient que j’étais devenue invisible…évidemment ils ne me cherchaient pas, j’avais pris l’habitude de me taire, de m’oublier, alors ils m’oubliaient. 

Je suis celle qui se persuadait d’être mal aimée. J’excellais dans cet art, je ressentais cette douleur abyssale l’an passé encore. 

Je suis celle qui a cherché durant plus de 45 ans, la reconnaissance de ses pairs. 

Je suis celle qui portait sur son front, un écriteau : « piétines moi, je te pardonnerai, je cherche à être aimée, profite de moi ». 

Je suis celle qui s’oubliait dans son travail, qui consommait à outrance pour me faire oublier l’abîme. Je suis celle que le feu dévastait. Je suis née dans un brasier. Ma mère était imbibée de la colère visqueuse de sa lignée, au passage de la porte des ancêtres, j’ai reçu mon héritage.

Mon Cœur Partenaire, toi tu m’as accueillie, tu acceptes que je puisse être cette femme-là. 

Alors je vis une transformation intérieure, sous le feu de la résurrection. 

 

Chers parents, voilà qui je suis pour de vrai, que cela vous plaise ou non, j’ose enfin être qui je suis.

Je suis déesse cosmique, j’harmonise les quatre éléments, 

Je suis l’eau de la bénédiction pour toi mon Cœur Partenaire, car tu me vois, 

Je suis l’air de la purification de ta lignée, de tes ascendants et de tes descendants,  

Je suis la terre. Dans mon cœur grandissent des graines d’une douceur infinie, la nature renait. 

Je suis le feu, le feu de la résurrection, le feu qui réchauffent les âmes. 

Je suis la lumière du phare qui guide les âmes pour sortir des abîmes,

Je suis soleil, j’apporte la joie dans ton cœur, et j’anime ton enfant intérieur.

Je suis amour, amour de toi. J’ose être fontaine de jouvence. »

 

Sandrine : « Egoïne, je te sens vivante, puissante, digne !! Je te vois assumer tes émotions, accepter tes zones d’ombres et te rapprocher de ton Cœur Partenaire. Ta colère s’évapore, tes larmes s’assèchent, les cicatrices des blessures d’abandon et de rejet s’effacent. L’alchimie est en cours. »

 

Sandrine s’adresse maintenant au cœur partenaire :

 « Toi, Cœur Partenaire, l’amour que tu portes à Egoïne est guérisseur.  

Aujourd’hui, je vois en toi : 

Une grande guérisseuse de l’âme, des blessures de l’âme. Tu aides les âmes à sortir de l’abîme. 

Le respect que tu as maintenant pour toi, te permet de respecter les autres ainsi que la planète. 

Tu as sauvé Egoïne, elle le sait. Tu lui as donné l’absolution et le pardon. 

 

Je t’offre 3 mots, je les grave en ton centre avec conscience et amour, 

Puissance, résilience et abondance.

Vole tel un condor, au-dessus des océans, des déserts, des chaines de montagnes, et communique avec les arbres, les fleurs et les animaux, ils vont te guider.

A vous Cœur partenaire et toi Egoïne, ensemble vous êtes fées, lutins, que la magie s’installe dans votre vie. »

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